Flottes automobiles : l’autopartage fait son entrée dans les entreprises

L’autopartage se développe, avec de substantielles économies à la clé. Mais le temps du véhicule de fonction n’est pas révolu.
De plus en plus d’entreprises sont tentées de se tourner vers un usage à la carte de leur flotte automobile, rendu possible par l’autopartage. Il faut dire que les avantages de cette formule sont nombreux, notamment sur le plan économique. Au-delà des difficultés liées à sa mise en place et compte tenu de ses limites actuelles, reste à savoir si toutes les conditions sont réunies en interne pour opter pour cette nouvelle organisation.
L’autopartage est en train de faire son entrée dans le monde de l’entreprise.
Inspiré du modèle désormais largement répandu chez les particuliers, son principe est simple. Les salariés peuvent emprunter, à tour de rôle et selon leurs besoins, un véhicule mis à leur disposition par l’employeur, à condition d’avoir effectué une réservation préalable.
À l’échelle d’une entreprise, cette organisation est comparable au système Autolib actuellement en service à Paris et dans sa proche banlieue. Il s’agit donc clairement d’une nouvelle philosophie en matière de gestion de flotte automobile, dont la mise en œuvre se fait principalement dans de grandes entreprises où ce système de pool en libre-service est amené à se substituer entièrement ou partiellement à l’attribution d’une voiture de fonction par salarié.
Ces “auto-partageurs” renoncent ainsi à l’usage exclusif d’une automobile contre la possibilité d’en disposer à tout moment en cas de besoin. Cette approche innovante a d’ores et déjà convaincu des multinationales comme L’Oréal, Airbus ou encore Orange, et devrait se développer rapidement dans les années à venir, si l’on en croit une analyse récente publiée par le cabinet d’études américain Frost & Sullivan.
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